Dans un précédent billet, je décrivais les objectifs, la base scientifique et les moyens du persuasive design comme discipline. En une phrase, le persuasive design pousse l’utilisateur dans son interaction à un comportement souhaité et s’appuie pour cela sur des besoins psychologiques de base, formalisés dans la théorie d’autodétermination. Les dangers d’une telle science appliquée sont ceux d’une manipulation (le libre-arbitre de l’usager est mis à mal), massive (les interfaces homme-machine sont mondialement déployées) et intrusive (le persuasive design est mis en place dans des interfaces de communication et de santé et atteint donc l’intimité et la sphère privée). Cet état de fait établi, nous avons relevé que les motivations derrière l’application du persuasive design consistent à maintenir l’attention de l’usager, capter les données afférentes et générer du profit (pragmatique businessman).
L’équipe de ethix.ch, laboratoire pour l’innovation éthique situé à Zürich, a publié une annonce rédigée par Scarlett Eisenhauer sur le développement d’un label de design éthique. Comment s’y prennent-elles/ils? Quel forme revêt ce label?
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