Le week-end du 18-20 septembre, j’ai eu le plaisir de participer à la conférence online Reclaim Futures. Les 6 ateliers et 23 présentations étaient regroupés autour de ce thème:
ReclaimFutures is a technology and culture conference around the broad subjects of post-capitalist desire, utopian exploration, ecology and alternative computing.
Alors que les participants se tournaient vers un futur à construire et développaient les conditions nécessaires à ce futur désirable, j’ai préféré plonger dans le passé pour fouiller les origines et paradigmes de la pensée computationnelle. Cette discipline bien établie dans les hautes écoles et universités traite des méthodes et concepts à acquérir pour dialoguer avec les ordinateurs et programmes. En effet la logique des ordinateurs est bien différente de celle des humains dans leur quotidien et avec leur bon sens.
Sans juger de l’intention derrière l’établissement de cette discipline, je m’attarde plutôt sur:
- ses fondations épistémologique (son champ de validité) et
- l’ontologie (ce qu’elle pose comme essence des choses qu’elle traite) qu’elle charrie avec elle.
Ces aspects de la pensée computationnelle, comme de toute autre science ou discipline, sont à la base de sa portée pratique et de son impact sur le monde. Malheureusement les conditions de savoir ainsi que la façon dont les objets sont abordés se trouvent dans un angle mort de la pensée computationnelle. Tout orienté solution, on ne prêt guère attention à ces aspects sous-jacents au résultat. Alors si la base est faussée, comment le résultat pourrait-il être bon? Je présente alors ces fondations de la pensée computationnelle et relève leurs limites et impact sociétal.
Pour les plus téméraires, un enregistrement vidéo de ma présentation est disponible ici.