Vous vous en souveniez peut-être: l’arrivée en 2008 du navigateur Chrome (et sa base libre Chromium) développé par Google était perçu comme un coup d’air frais dans le marché des navigateurs et l’innovation des technologies web.
Au niveau communicationnel aussi Chrome était à la pointe. Les concepts et technologies qui s’y trouvaient étaient présentées à travers une bande dessinée. C’était pour les gens du milieu et petits curieux comme moi l’occasion de voir un peu sous le capot.
Après l’idylle…
Rapidement le développement de ce logiciel a pris une autre direction, au service d’une stratégie innovante et agressive d’économie numérique. C’est ce que décrit simplement et graphiquement Scott McCloud, le graphiste à l’origine de la bd de présentation de chrome. C’est cela: le dessinateur est passé en quelques années de la promotion de ce logiciel à la prévention et sensibilisation contre celui-ci:
« Le modèle commercial de Google es de vendre l’accès à ces données produits analysées et raffinées, au plus offrant. »
« Chrome fonctionne comme un miroir sans tain. »
Alternatives disponibles
Il est possible de surfer le web de façon efficace et véloce, tout en échappant mieux à une économie prédatrice des données concernant nos intérêts, rêves, comportements et secrets. Il y a bien sûr Firefox, développé par une organisation à but non lucratif, Vivaldi ou Brave, les deux basés sur Chromium, et enfin Tor Browser qui fonctionne sur le réseau Tor.
